Un peu plus d’un millier de patients sont suivis au centre de santé Asclépiade de Brive (Corrèze). Après avoir été fermée en raison de graves défaillances dans la qualité et la sécurité du service, l’ARS a encouragé ces patients à se faire dépister, afin d’éviter un risque de transmission jugé faible.
Dans un communiqué publié ce jeudi 14 mars, le Service régional de santé de Nouvelle-Aquitaine a invité les patients suivis par le centre médico-dentaire Asclépiade de Brive, notamment ceux ayant subi un traitement dentaire (1 100 patients), pour être dépistés.
Ainsi, les patients qui le souhaitent peuvent réaliser cet examen de laboratoire, sur prescription du médecin qui les soigne. Les 308 patients soignés à Asclépiade qui ne disposaient pas de médecin traitant ont pu se rendre au dispensaire du centre hospitalier de Brive.
L’ARS indique que chaque patient concerné sera informé individuellement, par courrier, des modalités d’examen et des conditions de traitement (l’ARS prendra en charge le solde dû pour les patients ne disposant pas de coassurance afin d’éviter les frais initiaux). Le laboratoire d’analyses médicales et les médecins du département seront également prévenus.
Ouvert il y a deux ans à Brive, le centre médico-dentaire Asclépiade va fermer définitivement pour violations graves de la qualité et de la sécurité des services depuis le 22 janvier. Produits périmés, manque d’hygiène, utilisation de médicaments non conformes aux règles du jeu, les plaintes déposées par le Service régional de santé, lors d’une inspection réalisée le 11 décembre, ont dans un premier temps provoqué la fermeture temporaire du centre. Les déficiences évoquées n’ayant pas été corrigées, une fermeture définitive a été annoncée.
La campagne de dépistage annoncée le 14 mars vise à prévenir les risques d’infection. Contactée par notre rédaction, l’ARS n’a pas souhaité nous accorder d’interview.