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Le Dr Catherine A. Bonham, pneumologue de soins intensifs et directrice scientifique du programme de recherche pulmonaire sur la santé de l’UVA, a mené une étude qui a révélé que jusqu’à 30 % des patients hospitalisés avec une forme grave de COVID-19 souffrent de symptômes persistants des mois après leur rétablissement du virus. De nombreux patients ont présenté des cicatrices aux poumons, certains dès leur hospitalisation et d’autres dans les six mois suivants une infection aiguë.
Pour comprendre pourquoi ces cicatrices apparaissent et déterminer si elles sont similaires à une fibrose pulmonaire progressive, l’équipe a mené une étude sur 16 patients ayant survécu à une forme grave de COVID-19, dont 14 ont été hospitalisés et placés sous respirateur. Tous continuent de souffrir de difficultés respiratoires et de fatigue. Leur première évaluation a confirmé un dysfonctionnement pulmonaire. Après six mois, les chercheurs ont constaté que deux évolutions distinctes ont permis de diviser les participants en deux groupes : ceux dont la santé pulmonaire s’est améliorée et d’autres qui continuent de souffrir de problèmes pulmonaires et de fibrose.
L’analyse des échantillons de sang prélevés avant ces deux évolutions a révélé que les participants qui ne se remettront pas de ces problèmes respiratoires ont moins de cellules immunitaires monocytes circulant dans le sang. Ces globules blancs, qui jouent un rôle important dans la capacité à prévenir les maladies, sont anormalement réduits chez les patients qui continuent de souffrir de problèmes pulmonaires par rapport à ceux qui se sont rétablis. Cette diminution du nombre de monocytes semble également être en corrélation avec la gravité des symptômes persistants.
Ceci suggère qu’un simple test sanguin évaluant les concentrations de monocytes circulants pourrait permettre une identification précoce des patients susceptibles de souffrir de symptômes respiratoires à long terme. Les chercheurs ont noté que « environ la moitié des patients examinés présentaient encore des symptômes gênants et gênants et des résultats de tests anormaux six mois après l’infection ». Cependant, en détectant ce risque à un stade précoce, il est possible de mieux prévenir ce trouble pulmonaire.
Les résultats de l’étude révèlent également que la fibrose pulmonaire idiopathique et les formes graves ou prolongées de COVID-19 ont des impacts différents sur les cellules immunitaires du corps. Même si les symptômes sont similaires, ils sont liés à des causes sous-jacentes très différentes. Les auteurs de l’étude concluent que « cette fibrose pulmonaire idiopathique est progressive et tue les patients en trois à cinq ans, ce qui n’arrive pas chez les patients présentant des formes sévères ou prolongées de COVID-19 ».
En fin de compte, le risque global de cicatrices permanentes sur les poumons liées au COVID-19 est très faible. Ce type de lésion pulmonaire persistante signifie que la capacité respiratoire du patient continue de diminuer avec le temps, ce qui n’est pas le cas de la majorité des patients atteints de COVID-19. Le Dr Catherine A. Bonham a déclaré : « Nous commençons tout juste à comprendre la biologie de l’impact du système immunitaire sur la fibrose pulmonaire ». En effet, cette étude peut être un outil prometteur pour l’identification précoce des patients à risque et la personnalisation des soins pour chaque patient.